Un air de déjà-vu... [rp pour officialiser une technique]

Feanor revint dans la clairière qu'il avait l'habitude de visiter. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas revenu ici. L'air de la forêt l'emplit de calme. Il avait gardé le mannequin de bois qu'il avait taillé un jour. Il ne s'était jamais brisé jusqu'à ce jour. Il était fier de son travail du jour où il l'avait construit. Pris par une envie subite, il le sortit et s'entraîna à tout ce qu'il savait faire. Puis alors qu'il faisait la liste de ses techniques, il se rendit compte que, plus on en connaissait, mieux c'était. Se souvenant de l'arme d'Hildegard - son coeur se serra en pensant à elle -, il se souvint que cette arme particulière était symétrique et qu'en la tournant, on pouvait occasionner de grands dommages à la personne ou à la chose en face de soi. Se demandant si son bâton était approprié pour ce genre de techniques, il se dit qu'il fallait essayer pour en être sûr. Il fit donc tourner son bâton de plus en plus vite, essaya de le tenir avec son bras droit tout en essayant de ne pas arrêter son élan. Il visa le mannequin, laissa partir le bâton. La puissance de l'assaut renversa le mannequin. Alors que Feanor craignait de voir son bâton s'enfoncer dans la forêt et de ne plus le récupérer, celui-ci décrivit une courbe vers le haut et partit dans les airs. Il ne décrivait pas une courbe, mais bel et bien un cercle. Feanor fixa le bâton pour en comprendre la vitesse de rotation afin de ne pas s'arracher le bras en tentant de le saisir. Lorsqu'il y parvint, le bâton était sur lui. Il n'eut le temps que de s'en emparer avant de se prendre le tranchant de la lame à l'une des extrémités. Une telle technique était très puissante. Il se demandait si Hildegard savait l'utiliser. Il se dit que si elle avait une telle arme, elle devait forcément déjà avoir eu cette idée. Elle ne l'avait pas utilisée contre lui. Il se demandait bien pourquoi. Ne trouvant pas de solution, il ne chercha pas à se faire plus de souci. Il rangea le mannequin de bois et partit en s'envolant. Ce moyen de voyage lui fit penser que c'était ici aussi qu'il avait obtenu ses ailes. Décidément, sa vie était liée à cette clairière. Filant dans les cieux tel un oiseau, il eut la soudaine envie de traverser un nuage. Sortant tout trempé de cette expérience somme toute assez inutile, il se posa et décida de parcourir le reste du voyage à pied.